La guêpe de ses morts

Ce matin j’avais autant le goût que la veille pour aller rouler. Je me dis que l’appétit vient en mangeant donc je me prépare quand même doucement. Et sur les coups de 11h15 je démarre la bête et quitte le camping.

Je comptais partir faire la route de Richard coeur de Lion dans le Périgord. Je roule une bonne heure et je commence a m’amuser. Je fais une rapide pause repas pour pas perdre le fil et je repars. Je m’arrête quand même le temps de faire une photo d’un château sur un lac.

Le château de Montbrun

En reprenant la route je sens un truc bizarre dans ma manche gauche et j’en déduis rapidement qu’il y a un insecte de bonne taille. J’espère qu’il ne s’agit pas d’un truc qui pique et j’essaie d’éviter les mouvements qui pourrait le coincé et l’énerver le temps de trouver un endroit où m’arrêter. Manque de bol, c’était bien une guêpe je l’ai compris quand elle m’a piqué au coude avant que je puisse la faire sortir.

Le problème dans tout ça c’est que j’y suis allergique. Je fais pas d’œdème rassurez vous, par contre ça me fait vraiment super mal. J’ai fais sortir la guêpe et j’ai tenté la technique de mettre une source de chaleur proche de la piqûre mais c’était déjà trop tard. Je suis passé dans une pharmacie pour voir si ils avaient un truc mais il n’avait rien de plus que ce que j’ai déjà. Comprenant rapidement que je pourrais pas rouler j’ai suivi les panneaux camping en espérant qu’il ne serait pas trop loin. Parce que en fait le coude il sert en moto, et puis une moto ça vivre quand même pas mal, plus un blouson qui frotte régulièrement c’était trop pour aller plus loin.

Arrivé au camping j’avais tellement mal que je pouvais a peine tenir l’embrayage tellement j’avais mal. J’ai planté ma tente et j’ai fais une sieste en me tartinant le bras avec la crème que j’ai. Là ça fait 3h, mon bras est toujours un peu enflé, toujours rouge sur un sacré bon morceau et j’ai toujours mal mais c’est supportable. J’espère que demain ce sera passé sinon je serais obligé de rester un jour de plus au camping.

Bisous

PS: non je n’ai pas tué la guêpe parce que je reste persuadé que c’était pas un bon moment pour elle non plus.

Un avis sur « La guêpe de ses morts »

  1. On sait bien que les guêpes sont les pires prédateurs qui existent #greenmanor
    Moi j’y aurais quand même tapé sa face.
    Bisous

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